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 La spondylarthrite ankylosante (SA)

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Caelina
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Caelina


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La spondylarthrite ankylosante (SA) Empty
MessageSujet: La spondylarthrite ankylosante (SA)   La spondylarthrite ankylosante (SA) Icon_minitimeMer 9 Mai 2007 - 13:24

DEFINITION:

La SA Affection rhumatismale systémique caractérisée par une inflammation du squelette axial et des grosses articulations périphériques.

Elle est classée avec le syndrome de Reiter, le psoriasis, les arthrites réactionnelles, la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn, lesquels constituent le groupe des spondylarthropathies séronégatives (négatives pour le FR).

Trois fois plus fréquente chez l'homme que chez la femme, la SA débute le plus souvent entre 20 et 40 ans. La maladie est 10 à 20 fois plus fréquente chez les parents au premier degré de patients atteints de SA que dans la population générale, et l'incidence anormalement élevée de l'Antigène tissulaire HLAB27 chez les blancs ou HLAB7 chez les noirs évoque une transmission génétique de la maladie, bien que des facteurs environnementaux interviennent également. Le risque de SA chez des individus HLAB27 est d'environ 20 %.

SYMPTOMATOLOGIE:

Le symptôme révélateur le plus fréquent est la douleur lombaire, mais la maladie peut avoir un début moins typique avec atteinte des articulations périphériques, surtout chez les enfants et les femmes, et rarement, une uvéite antérieure aiguë.
D'autres signes précoces sont la diminution de l'ampliation thoracique résultant d'une atteinte costovertébrale diffuse, une fièvre modérée, une asthénie, une anorexie, un amaigrissement et une anémie.
Des douleurs lombaires récidivantes souvent nocturnes et d'intensité variable surviennent finalement, tout comme une raideur matinale typiquement soulagée par l'activité.
L'entretien d'une posture en flexion ou inclinée en avant améliore la lombalgie et la contracture des muscles paraspinaux ; en conséquence, chez le malade non traité, un certain degré de cyphose est fréquent.
Les manifestations systémiques se produisent chez 1/3 des patients. Des poussées récurrentes d'uvéite antérieure, qui habituellement régressent spontanément, peuvent apparaître, mais la survenue de poussées prolongées et suffisamment sévères pour compromettre la vision est rare. Les signes neurologiques résultent parfois d'une compression radiculaire ou d'une sciatique, d'une fracture vertébrale souvent compliquée de sub-luxation ; et le syndrome de la queue de cheval peut être observé, s'accompagnant d'une impuissance, avec incontinence urinaire nocturne, diminution de la sensation de réplétion vésicale et rectale, et disparition des réflexes achilléens. Les manifestations cardiovasculaires comprennent insuffisance aortique, angor, péricardite et anomalies de la conduction à l'électrocardiogramme.

DIAGNOSTIC:

La VS et d'autres marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation sont relativement élevés chez la majeure partie des patients présentant une SA active. La recherche du facteur rhumatoïde est négative. La présence de l'Antigène HLAB27 est fréquente mais non spécifique et variable. Ce test n'est pas nécessaire chez les patients porteurs de maladie typique.
Le diagnostic doit être confirmé par les radios. Les lésions les plus précoces (pseudo-élargissement par érosion sous-chondrale, rétrécissement ou sténose tardive) se manifestent dans les articulations sacro-iliaques. Les modifications vertébrales précoces sont caractérisées par un aspect carré des corps vertébraux lombaires supérieurs, un certain degré de déminéralisation et l'apparition d'ossifications ligamentaires (syndesmophytes). L'image dite de la colonne « bambou » avec ossification intersomatique extensive est classique mais tardive et n'est pas nécessaire au diagnostic précoce ; ces lésions ne surviennent que chez une minorité de patients et mettent en moyenne 10 ans pour se développer.

EVOLUTION:

La SA est caractérisée par des poussées minimes ou modérées de spondylite active alternant avec des périodes presque ou totalement inactives.
Avec un traitement approprié chez la majeure partie des patients, on constate une invalidité résiduelle minime ou absente et une qualité de vie pleine et productive, malgré la rigidité lombaire. Parfois, l'évolution est grave et progressive, aboutissant à des déformations invalidantes notables. Le pronostic est également mauvais en cas d'uvéite résistante au traitement et chez les rares sujets présentant une amylose secondaire.

TRAITEMENT:

La kinésithérapie.
Les opiacés, les antalgiques et les décontracturants musculaires lors des poussées.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Les corticostéroïdes (surtout en injection intra-articulaire).
La sulfasalazine (surtout en cas d’atteinte périphérique).
Les iImmunosupresseurs.
Les Anti TNFα.


Source : Manuel Merck

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